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Convivialité, esprit d'entraide, et création d'un lien social entre tous les plaisanciers qui fréquentent le port de Vannes

jeudi 28 mars 2024

Sortie "Hiver" de l'APPV

La première sortie de l’année pour l’APPV, celle d’hiver - bien qu’elle ait eu lieu le premier jour du printemps - a eu comme destination la ville de Saint Nazaire dont le développement est lié à celui de son port.

Trois visites regroupant plus de 20 personnes (dans la joie et la bonne humeur),  ont été faites durant cette journée.


La plus marquante peut-être, était les chantiers de l’Atlantique, véritable ville dans la ville ; durant 1h30, en car, nous avons déambulé dans un cadre strict. Si le port de Saint Nazaire a vu le départ de nombreux paquebots, au XXème siècle, il a été décidé que son port serait réservé à la construction des paquebots tandis que celui du Havre serait utilisé au transport afin d’éviter une concurrence inutile et dommageable.

Historique

Au milieu du XIX siècle St Nazaire n’était qu'un bourg, l'activité maritime étant centrée sur le pilotage en Loire. Avec l'ouverture de lignes transatlantiques pour l'Amérique le besoin de construction de grands bateaux de ligne, essentiellement produits à l'étranger, est devenu urgent.

Le premier bassin à flot du port, St Nazaire - Penhoët, fut construit entre 1847 et 1856.

La concession de la ligne transatlantique à partir de St Nazaire fera naître la Compagnie Générale Transatlantique (CGT - août 1861). Celle ci ayant obligation de faire construire en France 50% de ses bateaux se tournera vers le chantier écossais de Greenock, faisant appel à un jeune ingénieur, John SCOTT, passé maître dans la construction métallique. Un premier contrat conclu avec les écossais concerne 5 paquebots qui seront construits sur le site des cales de lancement de Penhoët, dont l'Impératrice Eugénie (108 m et 3200 tonneaux).

Le second bassin sera construit entre 1862 et 1881.

Après 10 années de pause la construction navale reprend avec la construction de paquebots, cuirassés, croiseurs de tailles en constante augmentation.


Début XXème une entreprise distincte de la CGT est créée pour la construction navale, la Société des Chantiers et Ateliers de ST Nazaire. Avec une deuxième société, Chantiers et Ateliers de la Loire, les deux chantiers vont construire pendant un peu plus d'un demi siècle 273 bateaux de commerce et 117 unités pour la Marine Nationale. La construction connaît de nombreuses évolutions techniques, motorisation vapeur et diesel, assemblage riveté puis soudé des coques et structures.

Pendant la seconde guerre mondiale le port verra la construction de la base sous marine abritant les sous marins allemands et l'écluse fortifiée. Le port et la ville seront dévastés par les bombardements alliés.

Après guerre l'activité s'est progressivement intensifiée, avec des réalisations de renom paquebots France (3), Queen Mary II, navires militaires porte avion Foch, Mistral..

La construction à l'origine réalisée sur cale est transférée dans des bassins vidangeables (forme de radoub).  

Aujourd'hui les chantiers livrent 3 paquebots par an et les commandes affluent, principalement pour la croisière.


Récemment l'activité de construction a été étendue aux Énergies Marines Renouvelables (EMR) avec les parcs offshores.

Le développement de la propulsion vélique est également une nouvelle activité, projets Solidsail et Seakite.

Étapes et organisation de la construction de navires

En provenance d'aciéries les tôles > 15mm de 20m sont entreposées sur parc, tandis que les moins épaisses arrivent en bobines déroulées sur site, puis entreposées sur parc. Il faut environ 60000 t d'acier par paquebot. Deux qualités d'acier sont utilisées, standard de couleur grise pour l'essentiel, haute résistance (HR) de couleur rose pour les œuvres vives du navire.

Les tôles sont déplacées dans la zone d'usinage par de nombreux portiques à électro aimants. Les tôles sont ensuite grenaillées, peintes avec un primaire de protection.

Dès le découpage chaque élément est marqué d'un repère qui identifie le navire et l'emplacement de ce dernier. Aujourd'hui des robots avec torche plasma sont majoritairement utilisés.

Les premiers assemblages sont réalisés en ateliers, puis en extérieur. Un partie des éléments passe par un atelier de formage pour les formes courbes.

Les différentes parties découpées seront assemblées par panneaux sur des aires extérieures, quelques alvéoles ouvertes permettant toutefois un travail à l'abri des intempéries.


Les panneaux sont réalisés à l'envers et « pré armés », de façon à simplifier le travail d'armement final après assemblage. Plusieurs panneaux seront ensuite assemblés en bloc, un petit immeuble, qui doit respecter le tirant d'air (72m) et la charge utile du portique. Ce dernier le Très Haut Portique (THP) installé en 2022 à une capacité de 1400 t (1200 t de charge).

Avant de passer à l'assemblage dans la forme, une étape cruciale est nécessaire, disposer la ligne de tins, cales de bétons superposé d'une cale de bois qui doit être conforme à la géométrie, masse du fond du navire. Ce sont des géomètres experts spécialisés qui ont la charge de cette tâche essentielle.

Progressivement les blocs seront assemblés par des armées de soudeurs, parfois équipés de robots de soudage. Selon la taille du navire celui ci est assemblé pour partie dans la forme haute pour ensuite être déplacée en forme basse, ou directement assemblé en forme basse. Le déplacement est effectué en étanchant temporairement la partie réalisée, par flottaison après remplissage de la forme.

Lorsque l'assemblage est fait, l'essentiel de la peinture est réalisé, le navire étant ensuite transféré en bassin d'armement pour achever sa construction. Deux formes sont disponibles, la forme C la plus large et la forme Joubert.

La phase armement, dernière étape, consiste à terminer le montage ou l'assemblage des parties pré-montées, techniques, cabines, lieux de restauration, divertissements, ascenseurs... 

La première photo est issue de cette page: VAH-TOME_2_PANORAMA_DES_PATRIMOINES.pdf

Avant l'achèvement des essais partiels sont réalisés, puis les essais complets de chaque sous ensemble technique. La phase finale étant les essais en mer qui valident la réalisation, dans les 2 derniers mois avant livraison. A ce stade une partie du personnel d’exploitation du navire est présent pour se familiariser afin d'être rapidement opérationnel.

Deux cérémonies ont lieu avant le début d'exploitation. Celle du changement de pavillon, le pavillon du pays d'immatriculation et de l'armateur remplaçant le drapeau français et celui des Chantiers de l'Atlantique. La seconde, grande tradition, étant le baptême du navire.

Le départ d'un navire attire toujours un grand nombre de spectateurs objet de fierté pour la ville et la région. 

Pierre SAURY (à droite de la photo).

 

Sources :

Site de Renversante 

 https://www.saint-nazaire-tourisme.com/les-visites/les-visites-industrielles/chantiers-navals/

Documents :

Livre ; Les chantiers navals de Saint-Nazaire – Le goût des défis – Eric Lescaudron  et Florence Le ROUX- édition La Geste - ISBN 979-10-353-0384-6

https://www.saintnazaire.fr/fileadmin/images/VAH-TOME_2_PANORAMA_DES_PATRIMOINES.pdf

https://www.nantes.port.fr/fr/nantes-saint-nazaire-port/lhistoire-du-port

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_navires_construits_aux_Chantiers_de_l%27Atlantique

https://www.20minutes.fr/economie/4061429-20231109-chantiers-saint-nazaire-bateaux-croisiere-fabriquent-rythme-effrene

https://chantiers-atlantique.com/references/solid-sail-aeoldrive/

https://beyond-the-sea.com/

 

Le musée Escal’Atlantique, unique en Europe, situé dans les fortifications de la base navale,  était la seconde visite ; nous avons pu découvrir l’intérieur des paquebots transatlantiques de la seconde moitié du XIXème siècle au milieu du XXème. Ces navires étaient destinés au transport de voyageurs dont de nombreux immigrés, de courriers et de marchandises sur des lignes régulières (à distinguer des bateaux de croisières) en direction de l’Amérique Centrale (Mexique, Panama, Les Antilles…), chaque grand port ayant ses propres destinations. Les départs vers l’Amérique du Nord se faisaient du  port du Havre, de Marseille vers les pays méditerranéens entre autres, de Bordeaux pour le Brésil etc… Ces lignes régulières répondaient aux grandes migrations de la fin du XIX et début XX èmes siècles des populations européennes  au gré des événements.

Parmi les nombreux paquebots, les plus célèbres étaient le France, le Normandie,  Ile de France,Princesse Eugénie, LibertéProvence …

Si la propulsion se faisait à l’aide du charbon dans un premier temps, ce dernier  est abandonné pour le fioul dans les années 30, plus facile et plus léger à transporter. Au fil du temps, ces navires furent de plus en plus luxueux, confortables  et rapides. Une course frénétique s’est engagée pour la réduction du temps de voyage avec l’apparition et le développement de l’aviation. La navigation ne pouvant rivaliser, les armateurs ont misé sur le confort et le luxe à la française. Ainsi, la CGT(Compagnie Générale Transatlantique) a accordé une place d’honneur aux vins servis à bord (environ 75000 litres) participant à la renommée internationale de la flotte française.

Les visiteurs ont déambulé dans le musée comme dans un paquebot, découvrant bar, cabines, salle de restauration, salle des machines, ponts sur lesquels les voyageurs se reposaient, se promenaient ou jouaient, salons et  timonerie. Cette dernière était un espace calme propice à la concentration à côté de laquelle se trouvait la cabine du commandant prompt à agir en cas de problèmes. Celui-ci était un véritable représentant de la compagnie auprès des passagers.


Les voyageurs pénétraient dans le bateau par le hall d’accueil décoré et spacieux (il constituait la première impression du voyage à venir) avant de parcourir le labyrinthe de couloirs et de gagner leur cabine. Les décors en bois des premiers paquebots seront délaissés pour des décors en laque ou en verre (afin d’éviter les incendies possibles).

Dès le XIXème siècle, une variété de petits salons complétaient les grands : fumoir pour les messieurs, salon pour les dames, salons de danse, de musique, de jeux, de correspondance, de  lecture. Ils permettaient de se rencontrer et de se divertir pour atténuer ou faire oublier les angoisses du voyage. 

Un journal était édité à bord chaque jour dans lequel les voyageurs pouvaient s’informer des activités organisées par le commissaire de bord ainsi que des menus,  de la fréquence du changement d’heure et toutes les informations utiles.

Une autre partie du bateau était réservée aux voyageurs moins fortunés, les migrants. Regroupés dans des espaces plus étroits, ils dormaient dans des cabines dortoirs. 


Les conditions sanitaires étant à peine acceptables, il n’était pas rare que des maladies contagieuses se propagent durant le voyage.

Murièle

 

L’Ecomusée a constitué la troisième et dernière visite de cette journée bien remplie. Ce musée est une sorte de rendez-vous avec l'histoire.

Saint Nazaire a connu un développement fulgurant autour de son port. Les collections de l’écomusée, maquettes, objets, films et photos d’archives vous font voyager dans l’histoire étonnante de cette ville construite deux fois en un siècle.

L’histoire de Saint-Nazaire est faite de moments heureux, la conquête de la mer et du ciel, la recherche du progrès social, mais aussi d’heures sombres, comme la Seconde Guerre mondiale. L’exposition permanente vous fait voyager à travers cette histoire, de la création du port et de la cité au 19e siècle à la reconstruction de la ville dans les années 1950…

Gérard


A peine cette journée passée, nous réfléchissons déjà à la sortie de l’hiver prochain et espérons qu’elle satisfera toujours autant les  participants dans un moment de chaleureuse convivialité.

samedi 23 mars 2024

C'est la saison du "Fico"

 Chers adhérents,

Avec la saison du Fico, nous devons sortir les grattoirs et les karchers...

Bon courage à tous!


Gérard en pleine action sur "El Djinn"



"Argos" (bateau de Jean-Pierre) au sortir de l'eau


lundi 4 mars 2024

Nouvelles de la mission ADEPA



Nous avons reçu des nouvelles de Daniel que nous reproduisons intégralement à votre attention:

Bonjour William,

Tout va bien pour nous.

Nous avons bien entamé notre troisième saison, nous reviendrons sur Arradon vers le 22 mai pour repartir pour une saison de plus en novembre.

Nous continuons à visiter l'arc antillais de long en large et surtout du nord au sud. Il y a un mois nous étions à Grenade.

En ce moment nous sommes sur le point de Martinique, après avoir fait le carnaval, pour la Dominique revoir KWA pour leur emmener toujours un peu de matos.

Puis classique les Saintes, Marie Galante, Guadeloupe avant de remonter plus haut.

Et en début d'année nous sommes déjà aux Antilles.

Je te mets un lien d'un youtubeur qui nous a fait une vidéo très sympa que tu pourras diffuser comme bon te semble.

https://www.youtube.com/watch?v=5g7J911EMOY&t

Au plaisir de te revoir et les gens de l'APPV que tu salueras de notre part.

Amicalement

Daniel


jeudi 22 février 2024

La régate des Oursons: le film de 2023

Comme vous le savez, plusieurs bateaux de l'APPV participent chaque année à la Régate des Oursons. En 2023, El Djinn, Horizon et Olsevisa accompagnaient les enfants.

La page 19 de notre bulletin annuel N°82 relate ces journées passées en compagnie d'enfants qui sont pris en charge par l'hôpital Debré à Paris.






Le film est maintenant disponible sur Youtube, sur le lien suivant:

https://www.youtube.com/watch?v=rBn_QOu6SCg

mardi 13 février 2024

Tour du port de Vannes par grande marée

 Petit reportage photo du lundi matin 12 février par coefficient 110. 







    Le niveau d'eau dans le bassin devant le place         

    Gambetta se rapproche du quai...








Place du Poids public, l'eau sort des caniveaux 

et se répand.








Les poteaux "guide" sur les pontons ont presque 

disparu!









Le mini parking dit "Avitaillement" prend 

également l'eau!







Nous sommes presque sur le chemin piétons!








La passerelle devant chez Lepennec...








L'ancienne cale au Pont vert.








Tirant d'eau sous le pont Kérino.








Passage fermé rive gauche.








Devant la capitainerie.





Et je peux ajouter vos photos...

William



lundi 12 février 2024

Conférence du 9 février 2024

 L’APPV organise des sorties, plaide la cause des plaisanciers mais pas seulement. Elle organise aussi des conférences. Il y en avait eu une avec Loïc Lepage, cette fois-ci, ce fut avec Alain Maignan.

Mais qui est Alain Maignan ?

Facteur de profession à Plélan le Grand, de parents paysans, sa passion l’a mené vers la mer, vers les bateaux qu’il allait voir lorsqu’il était jeune, lui, le terrien.

Jusque- là, rien d’extraordinaire, presque banal ! 

Ce qui est remarquable,  c’est son exploit qu’un film retrace : un tour du monde en solitaire, sans escale, sur un voilier de plaisance de 10 mètres 22, le « Shouten » avec peu de technologie, sans assistance, en 185 jours (pas plus, Alain doit reprendre le boulot !). Ce sera Nicole, sa compagne, qui lui donnera les informations météo…


Pour réaliser ce rêve, il a fallu économiser beaucoup, cumuler ses jours de congé et mettre à contribution, amis, famille et Nicole. Il partira le 7 octobre 2006 du port de la Trinité sur mer, embarquant avec lui une tonne de victuailles  ( trop lourds pour le bateau ) – pas les moyens de se procurer des aliments lyophilisés, coûteux  - quelques bouteilles d’eau, du matériel de base pour pallier aux urgences, le minimum vital. Sa famille, ses amis et des curieux accompagnent  son départ ; ce seront les mêmes à son retour, grossis d’une foule nombreuse et admirative.

Durant cette aventure un peu folle, Alain se filme dans les meilleurs moments comme dans les mauvais ( 90% de mauvais pour 10 % de bons à ses dires ). Que de galères : panne du radar, le GPS qui ne détecte pas les icebergs, panne du désalinisateur, déchirure de la voile après le passage du cap Horn, panne du pilotage automatique, infiltration de l’eau dans le bateau qui l’obligera à éponger tous les jours… Plusieurs fois l’accident mortel aurait pu le faucher – c’est « la mort aux trousses » : coincé en haut du mât, à 14 mètres, pendant des heures, ou encore lorsque le voilier se couche, Alain agrippé au mât, à cause de méchantes vagues. Sans parler, des multiples blessures…



A-t-il eu de la chance ? Oui, assurément, Alain le confirme, il aurait pu y « laisser sa peau » et dans ces moments, il pense à sa famille et à Tabarly pour lequel il voue une admiration indéfectible.

Des moments de désespoir, d’angoisse, de peur, de doute, il y en a eu tout au long de son périple. Mais Alain va au bout, au bout de son rêve : c’est sa force !

Il reprendra son activité professionnelle après avoir hésité : pas si simple de revivre le quotidien après une telle aventure. Il y a forcément un « avant » et un « après » !

Qu’à cela ne tienne ! D’autres projets se dessinent.


A la suite de ce film réalisé par FR3, Alain, très applaudi,  répondra aux questions posées par le public composé d’une soixantaine de personnes, pour la plupart des plaisanciers, très intéressés.


Un pot de l’amitié et une dédicace du livre d’Alain « Le facteur au long cours » clôtureront cette soirée.

Murièle

mardi 6 février 2024

Notre Assemblée Générale du 27 janvier 2024

Le 27 janvier 2024, s'est tenue à la MDA notre assemblée générale, qui portait sur l'année écoulée de 2023. Celle-ci a permis également de se projeter sur l'année 2024.

Son président (William) et son trésorier (Gérard) ont "tenu la barre" devant un public nombreux et intéressé.


Après l'approbation à l'unanimité du PV de l'assemblée de 2022, est venu le bilan des activités de 2023 avec des points de satisfaction comme le nombre d'adhérents, la réussite des sorties, le bilan financier. 

Gilles a présenté un bilan des rencontres réalisées avec la CPM.


Puis, ce fut au tour de Gildas de présenter les activités du CLUPP et du CP. Gildas n'a pas manqué d'évoquer les rapports difficiles avec le conseil portuaire, présidé par Mr Thépaut, représentant la Mairie.

Nous avons pu souligner le manque de concertation sur tous les sujets importants qui concernent les plaisanciers, le manque d'écoute et même le manque de respect du président à l'encontre des représentants des plaisanciers!


Aux différentes questions posées par l'APPV, mais aussi par des participants, le Premier adjoint au Maire, Monsieur Le Gernevé a pris la parole pour soutenir les positions de son collègue Mr Thépaut, mais a fait preuve d'une bonne écoute allant jusqu'à nous proposer une rencontre pour approfondir les sujets évoqués.



Puis, comme chaque année, nous avons remis à la SNSM un chèque correspondant à la collecte des adhérents, d'un montant de 870€.

Cette assemblée a été prolongée par le pot traditionnel d'amitié et a été suivie par un dîner.

Amitiés nautiques.

William

vendredi 2 février 2024

Intervention d’Alain ZINS de l’UNAN 56 lors de l’Assemblée Générale du 27 janvier 2024


 Alain Zins a fait une courte introduction pour saluer tous les adhérents et les invités présents. Alain souligne également la particularité de l’APPV, car en effet, « nous pouvons noter une présence féminine importante, à comparer avec les autres associations ».

 

Alain souligne de son point de vue, le dynamisme du CA de l’APPV et la convivialité dans l'animation proposée aux adhérents, en particulier avec les nombreuses sorties programmées. Cela contribue largement à la cohésion de l'Association ! 

Alain ZINS lors de l'AG de l'APPV


Concernant le Conseil Portuaire :

Alain a rappelé que nous sommes des citoyens, des citoyennes, des contribuables, mais aussi des électeurs et électrices, avec des droits et des devoirs. 

Il en est de même lorsque nous souscrivons un contrat d'usage obtenant ainsi  la qualité d' usager du port. A ce titre  le plaisancier dispose de droits qu'il peut faire valoir  en intégrant le comité d'usagers (CLUPP) et dans un 2ème temps intégrer le Conseil Portuaire. L'autorité délégataire  a bien sûr  des droits mais aussi des devoirs prévus par le code des transports.

 

C'est ainsi que l'Article R5314-22 du code des transports précise que le Conseil Portuaire est obligatoirement consulté sur les points suivants :

 

-       La délimitation administrative du port et ses modifications

-       Le budget prévisionnel du port, les décisions de fonds de concours du concessionnaire

-       Les tarifs et conditions d'usage des outillages, les droits de port

-       Les avenants aux concessions et concessions nouvelles

-       Les projets d'opérations de travaux neufs

-       Les sous-traités d'exploitation

-       Les règlements particuliers de police et les dispositions permanentes relatives à la police des surfaces encloses prévues à l'article R. 341-5 du présent code. 


Que signifie "Obligatoirement consulté" :

-       Un avis doit être demandé aux membres du Conseil Portuaire

-       Cet avis doit figurer sur le compte rendu du Conseil Portuaire. Un vote  peut suivre le débat, mais il n'a pas le caractère  obligatoire de l'avis.

 

Ce rappel est d'autant plus d'actualité que nous faisons le constat que plusieurs Conseils Portuaire ne respectent pas leurs obligations.

 

Il convient de noter que Article R5314-21 du Code des transports permet au Conseil Portuaire d'émettre un avis sur les affaires du port sans restriction.

 

Concernant les Zones de Protection Forte :

Alain a présenté brièvement la situation présente et future des ZPF en commentant la carte secteur Mor Braz-Bretagne et Pays de Loire (jointe).



Aujourd'hui les ZPF existantes sont: 2 dans le Golfe du Morbihan et 1 arrêté  en cours pour Ile Dumet.

 

Dans les 2 ans   +13  sont prévues en Bretagne et +5 en Pays de Loire, soit un total visé de  21 contre 2 en 2023 !!

 

Le Groupe de Travail (GT) de l’UNAN56 environnement avec 3 personnes ne peut pas suivre les Comité de pilotage mis en place par les préfets et l'Office Français de la Biodiversité (OFB). 

 

L’UNAN 56 fait donc appel à l'APPV, mais aussi à toutes les associations pour rejoindre en particulier les deux GT : Ports et Environnement. 

 

C'est sur ces 2 GT que la demande est la plus urgente. Encore une opportunité de vous investir un peu plus…

 

William